La consolidation de la structure

Après une première phase de conceptualisation de l’espace (voit ce billet ) qui pris en considération les différentes exigences esthétique et fonctionnelles, j’ai commencé a dessiner le projet en 3D.  Avant de passer à la réalisation, il y a eu trois étapes de consolidation du projet : Le tracé au sol, la maquette à l’échelle réel et ensuite la maquette à l’échelle 1:20. Cet étape ainsi que la réalisation a été suivit par Didier Gugole, maitre de l‘atelier Métal de l’Ensci.

Le plan 3D de l'architecture

J’ai dessiné le plan avec Didier directement  sur le sol à l’aide d’un cordeau à poudre. Le tracé au sol m’a permis de me rendre compte de la dimension réel, de tester que la projection rend dans la structure, que l’espace pour le public est suffisamment et de ‘sentir’ les proportions. Suite à cette étape j’ai rallongé l’espace de la danseuse, car elle a donné l’impression d’être trop serré. Mais aussi la proportion par rapport à l’espace du spectateur n’était pas juste.

Le tracé au sol avec Didier Gugole au milieu
Le tracé au sol avec Didier Gugole, maitre de l’atelier métal de l’Ensci

L’entrée de la structure a été un point sensible, car l’angle de  coude à certaines endroits des tubes horizontaux semblait critique. Suite à cette étape ou  Yang Yi m’a aidé, j’ai élargie l’entrée, mais j’ai gardé le coude pointu, ce qui oblige le spectateur en rentrant de faire un petite hanchement, un sorte de mise en condition pour voir un spectacle de danse ensuite ;-)

La maquette à l'échelle réelle avec

La maquette à l'échelle réel avec Yang Yi

La maquette à l’échelle 1:20 a permis d’observer et étudier la statique de la structure et de voir le projet physiquement en 3D. J’ai la réalisé en tige de métal d’apport  que j’ai soudé à l’argent.

La maquette de la structure en metal
La maquette de la structure en métal

Suite à l’étape de la consolidation, j’ai redessiné les plans et passé à la réalisation.

designing the space – concept

J’ai commencé à travailler sur le concept de l’espace pendant l’atelier d’architecture à l’Ensci, dirigé par  Claire Petetin . Claire a suivi le projet pendant toute la phase de conceptualisation.

A l’origine de la forme de l’espace, il y a d’abord la nécessite de créer un espace pour un danseur et un spectateur. [1]  Le compartiment du  danseur est un espace de projection ainsi qu’un espace de danse. Pour établir une proportion harmonique qui répond à une espace d’une certaine intimité, la surface de projection a été limité à 360cm x270 (4:3). Ainsi l’espace de projection établi la longueur du compartiment de la danseuse (460cm) en tenir compte d’un projecteur 1:1.5. L’espace du spectateur a été limité au nécessaire pour accueillir un fauteuil du spectateur.[2] Pour des raison de sécurité il n’était pas envisageable de fermer l’espace qui pourtant besoin un noir totale. Pour cette raison une paroi a été doublé pour ainsi créer un couloir avec une coude pour empêcher la lumière de rentrer.

concept du plan 1 - 2 - 3

concept du plan 1 - 2 - 3

L’horizontalité de la structure a été conçu en référence au mouvement humain ainsi que sa médiation. Moving by numbers met en perspective le mouvement humain ainsi que sa représentation par les médias numériques. A l’origine de l’enregistrement du mouvement – la volonté de fixer l’instant du mouvement sur un support –  a été le travail de la chronophotographie de J.E. Marey.  Marey a transformé une évènement physique (la course d’un homme) en une information ( le film). Dans mon démarche, j’ai inversé la logique:   L’information du mouvement qui a été fixé par Marey sur le pellicule se déploie a nouveau dans l’espace physique, devient lui même physique et crée ainsi un espace. Elle devient une architecture en mouvement.

De la chronophotographie vers une architecture en mouvement

De la chronophotographie vers une architecture en mouvement

L’audio-tactile à la Drôme

Le première piste d’interfacer les mouvement de la danseuse avec un bras haptique de retour de force me paraissait trop compliqué en vue de la fragilité du matériel.  L’intention a été d’intercepter les mouvements de la danseuse et de les restituer par le bras haptique et au même temps de permettre au spectateur d’agir sur le mouvement de la danseuse. Il me paraissait intéressant  que l’interface d’action et de restitution, ou bien le capteur et l’actuateur sont superposé, comme par exemple l’ I-phone où l’écran affiche les informations et permet au même temps de naviguer: le clavier et l’écran sont devenu un.Pour des multiples raisons, – trop cher, trop fragile, design trop ‘industriel’ -, j’ai laissé tomber le bras haptique. Au lieu de trouver un ‘instrument’ qui me permet l’intégration du capteur et l’actuateur, j’ai cherché plutôt une situation, une dispositif qui me permet d’avoir cette sorte de circulation des données dans un circuit fermé. J’ai cherché donc un dispositif qui fait le retour d’un ‘état de danse’.

Je me suis souvenu de l’installation de Lynn Pook au festival Émergence 05 à Paris qui me paraissait plus adéquat comme retour du mouvement de la danseuse. J’ai pris alors contacte avec Lynn qui a habité à ce moment encore à Berlin, elle même franco-allemande. Sa mère a été danseuse, donc la proposition de travailler sur un projet de danse lui intéressait bien. Elle m’a invité de la joindre dans la maison de la campagne de son père dans le Drôme ou a a ou faire des premières expériences.

Séance de travail avec Lynn Pook (devant) Julien Clauss au mixeur, Maria Donata d'Urso (en blanc) Paolina Luna (au fond) et moi

Séance de travail avec Lynn Pook (devant) Julien Clauss au lap-top, Maria Donata d'Urso (en blanc) Paolina Luna (au fond) et moi.

J’ai a été accompagné par ma femme et danseuse du projet Maria Donata d’Urso et notre fille Paolina. La compagnon de route de Lynn, Julien Clauss,a été également présent. A part d’un travail conceptuel, nous avons pu ressentir l’interface audio-tactile en profitant l’expérience de plusieurs années de Lynn et Julien concernant les endroits du corps plus au moins sensible à la stimulation tactile ou auditive au encore des fréquences qui procurent différents sensations.

Performance Maison Pop

Voici les premières tentatives de la création Moving by numbers, que j’ai entrepris à la Maison Pop à Montreuil. Au bout de 3 jours de répétition, nous avons présenté une petite performance.
La soirée a été partagé avec Joëlle Bitton qui à présenté son oeuvre “Passage” qui est encore exposé au Maison Pop jusqu’au 16/05 ainsi que quelques reflexion qu’elle à élaboré lors de son travail au Human Connectedness group du Media Lab à Dublin.

J’ai rencontré la danseuse Anne Lenglet peu de temps avant, mais on a arrivé en quelques jours de formaliser un premier approches afin de relationner le corps à l’interface et vice versa.

Préalablement, j’ai developpé quelques codes. Comme je ne l’ai pas fait seul, c’est l’occasion de remercier quelques personnes: Il y a Uros Petrevski de l’Ensci, un hacker fou, qui a développé quelques truc vraiment intéressant. Ensuite avec Douglas Edric Stanley avec qui j’ai passé quelques jours très agréable à Aix aux Beaux Arts, certainement l’école d’art le plus intéressant en France en ce moment et à Marseille au Cap 15 un magnifique friche d’artiste.

Pour le comportement physique m’a aidé mon copain Ivo Flemmer qui vient de lancer son Start Up XiLabs pour developper de ‘pervasive games’.
Dans les billets suivants il y a des extraits videos des 4 séquences que j’ai testé avec des différents comportements des particules (1, 2) et des mode d’interaction différents (3, 4).

Video MaisonPop_attraction


Video MaisonPop_bodyFragments


video Moving by numbers_dots and lines


video Moving by numbers_SpringForce


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